Le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos à partir du 27 juillet à Montréal
Le port du masque : une marque de respect mutuel en temps de pandémie
- Mis à jour le 7 juillet 2020
Alors qu’à peu près tous les commerces de la ville se déconfinent et retrouvent un semblant de normalité, commerçants comme clients se sont, en grand nombre, équipés d’un nouvel accessoire : le masque. Que vous soyez adeptes ou non de ce nouvel accessoire, il faudrait vous préparer à le voir devenir, très bientôt, obligatoire dans les lieux publics clos.
Ce n’est plaisant pour personne, on vous l’accorde… Mais comme l’expression populaire le dit si bien « aux grands maux, les grands remèdes ». Sans que personne ne s’y attende vraiment, l’année 2020 a marqué le début d’une nouvelle normalité et le quotidien et les habitudes du monde entier ont été bousculés. Réduire la propagation du virus implique un effort collectif important ; nos chances d’être infectés ne dépendent pas uniquement de nos actions, mais également des comportements de notre entourage. Le port du masque n’est pas pour se protéger soi-même mais bien pour ne pas infecter autrui tant le nombre de personnes asymptomatiques est élevé.
François Legault a d’ailleurs confirmé mardi 30 juin que le port du masque serait obligatoire dans le métro, les trains et les autobus à partir du lundi 13 juillet.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante a également annoncé que le port du masque sera obligatoire à Montréal dans les lieux publics fermés à partir du 27 juillet. Par “lieux publics fermés” on entend les commerces et les installations de la ville comme les arénas ou les bibliothèques, les restaurants, ainsi que les bars.
La décision a été prise suite aux débordements observés dans un bar du Dix30 à Brossard où une vingtaine de personnes ont été testés positif au coronavirus. Afin de ne pas prendre le même chemin que les Etats-Unis, où le gouvernement a ordonné la seconde fermeture obligatoire des bars au Texas et en Floride, Québec lève le ton pour éviter à tout prix une deuxième vague. La mairesse ajoute : “Depuis que la majorité des secteurs de l’économie ont rouvert, je suis allée à la rencontre de commerçantes et commerçants montréalais afin de prendre le pouls sur le déconfinement. Si nos courageux entrepreneurs entrevoient l’avenir avec enthousiasme et résilience, plusieurs m’ont souligné les défis quotidiens auxquels ils sont confrontés afin de faire respecter les règles d’hygiène et de distanciation dans leur établissement. Pour plusieurs, un relâchement menant à un reconfinement éventuel impliquerait carrément de mettre la clé sous la porte.”
De manière plus volontaire en attendant, il est fortement conseillé de le porter dans les espaces publics et lorsque vous côtoyez des personnes étrangères comme dans les épiceries et les supermarchés. Cela s’applique donc aussi bien dans les transports en commun et les supermarchés que dans les restaurants. Si, de toute évidence, on est dispensés de porter un masque pour que pouvoir manger et boire, il vous est en revanche demandé de respecter les mesures de distanciation prescrites.
«Il s’agit à nos yeux d’une façon d’aider les commerçants à faire respecter plus facilement les règles auprès de leurs clients et de cibler une minorité d’établissements délinquants. C’est un pan complet de notre économie, ainsi que la santé et le salaire de milliers de travailleurs, qui est en jeu» explique la mairesse sur sa page Facebook.
Le port d’un masque est un véritable signe de respect des autres ; il n’est en aucun cas une atteinte à la liberté de chacun.
Alors certes, 2020 est une année bizarre, remplie d’incertitudes mais elle s’impose également comme l’année de la solidarité, de l’entraide. Plus que jamais, on parle au “nous” et on oublie le “je” car il n’existe qu’un seul moyen de s’en sortir et c’est ensemble !
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© Paul Chiasson – La Presse
Écrit par Inès Duguen