Stéphanie Boulay déguste les plaisirs gourmands des Îles-de-la-Madeleine

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Les Îles-de-la-Madeleine et leurs vastes paysages sont un écrin fantastique pour la découverte de saveurs uniques et inattendues. En compagnie de la chanteuse (et épicurieuse notoire), Stéphanie Boulay, nous avons visité la région dans le cadre de la tournée Mangeons local plus que jamais ! propulsée par l’Union des producteurs agricoles.

La tournée a pour but de faire découvrir au grand public la réalité des producteurs et productrices qui nourrissent le Québec.

Stéphanie Boulay, qui se promène habituellement de scène en scène avec sa soeur Mélanie, a troqué sans problème son mode de tournée!  Installée à la campagne, elle nourrit également un grand intérêt pour les produits du terroir et les productions locales. Elle pratique elle-même l’apiculture et s’est d’ailleurs fait plaisir de passer par Miel en Mer en arrivant aux Îles-de-la-Madeleine avant de débuter la tournée. En tant qu’ambassadrice pour la région des Îles, Stéphanie Boulay a eu l’occasion de découvrir le Verger Poméloi, la Ferme Pointe-Basse, la Fromagerie du Pied-de-Vent et Les moutons du large. Les visites ont été organisées par la Fédération de l’UPA de la Gaspésie – Les Îles en partenariat avec Le bon goût frais des Îles.

Voici donc un aperçu de la magnifique journée que l’on a passée en compagnie de Stéphanie aux Îles !

Le Verger Poméloi

Combien y a-t-il de vergers aux Îles-de-la-Madeleine ? Un seul ! Il s’agit du verger Poméloi,  fondé en 1990, lorsque Éloi Vigneau a décidé de se lancer dans la pomiculture expérimentale. Les vents aux Îles sont spectaculaires… à tel point qu’ils mettent en péril la survie des pommiers. La solution ? De grands arbres au pourtour du verger font figure de bouclier. 

Le verger, qui est passé en mode commercial en 2008, doit aujourd’hui sa réputation à ses délicieux alcools, comme le Gin de pommes Adam et Ève. La visite des installations dédiées à la fabrication d’alcools s’est avérée un franc succès. Stéphanie a été impressionnée par le temps et l’énergie consacrés à l’élaboration et à l’amélioration des recettes par la famille Vigneau : « Ils essaient tout le temps des nouvelles affaires pour améliorer leurs recettes. Il y a des barils pour la fermentation plus longue, des essais de nouveaux produits. Ils testent constamment pour voir si c’est bon et leurs produits continuent toujours d’évoluer ». Le Verger Poméloi dispose d’un alambic charentais, une rareté au pays. Fabriqué en Charentes, en France (pays du cognac), il est reconnu pour produire des spiritueux exceptionnels. 

Parmi les produits phares du verger, on compte un cidre apéritif bien particulier : on trouve dans la bouteille…une pomme entière! Élie, le fils d’Éloi, a expliqué que la pomme pousse directement dans la bouteille. Le concept a enchanté l’ambassadrice de la région : « C’est super intéressant de voir ça! », dit Stéphanie.  Lorsque la bouteille est bue, on peut rajouter du cidre et réutiliser la pomme qui s’y trouve pour bonifier le cidre à nouveau. « J’ai aimé la pérennité du projet, l’esprit de recyclage et de récupération que ça évoque », ajoute-t-elle.

Stéphanie Boulay a aussi particulièrement apprécié les lieux : « J’ai vraiment aimé marcher dans les vergers, dit-elle, Ça a été aménagé pour que ce soit le fun à visiter. Il y a des fragments de poèmes sur des panneaux, c’est très champêtre comme expérience ». 

Ferme Pointe-Basse et Fromagerie du Pied-de-Vent

Deuxième arrêt : la Ferme Pointe-Basse et la Fromagerie du Pied-de-Vent. Les deux entreprises travaillent main dans la main pour produire des fromages d’exception. Arrivée juste à temps pour l’heure du dîner, Stéphanie Boulay a pu déguster un repas, concocté avec des aliments locaux, sur le bord de l’eau avant d’entreprendre la visite de la ferme qui a débuté par une petite marche dans le pâturage. Arrivée au sommet d’une butte, l’ambassadrice a eu droit à une magnifique vue sur l’ensemble des installations de la ferme et sur les vaches qui filaient le parfait bonheur en contrebas. Après la traite du matin, les vaches passent la journée en liberté.

Dominic Arseneau, responsable des opérations de la ferme, et Renée Landry, qui dirige la fromagerie, lui ont offert une visite des installations. Ce fut l’occasion d’en apprendre sur les fromages uniques fabriqués sur place. Le troupeau de la Ferme Pointe-Basse est composé uniquement de vaches de race canadienne, qui sont peu communes. « Ces vaches sont peu utilisées en production, parce qu’elles produisent moins de lait. Ce sont des bêtes plus rustiques, qui ont moins de difficulté à donner naissance à leurs petits puisque que leurs veaux sont plus petits. Il y a quelque chose d’assez naturel dans les techniques de la Ferme Basse-Pointe, un respect du patrimoine. Ils ne vont pas vers de nouvelles variétés de vaches hybrides hyper productives, mais conservent leurs vaches canadiennes et l’héritage qui vient avec ». Il faut dire qu’elles ont un net avantage : leur lait, plus protéiné et plus gras, donne un fromage de qualité exceptionnelle et fait d’ailleurs l’objet d’une appellation contrôlée. Elle a aussi pu en apprendre davantage sur le Pied-de-Vent, un fromage qu’elle a l’habitude de manger quand elle est de passage dans la région : « J’ai été surprise d’apprendre qu’un pied-de-vent, c’est l’expression qui décrit un rayon de soleil qui perce les nuages et frappe la mer. C’est une expression locale et je ne le savais pas ! ».

Lors de cette visite, l’agronome Louis Pérusse était sur place pour parler, notamment, de l’importance de la conservation des plantes fourragères et d’alimentation animale. La ferme est impliquée dans le projet Terrafoin, qui vise à revaloriser les terres agricoles des Îles-de-la-Madeleine. L’accès aux terres agricoles et leur conservation sont au cœur des priorités des agriculteurs de la région, qui travaillent ensemble pour pratiquer une agriculture pérenne.

Les Moutons du large

La magnifique journée s’est terminée chez Denis Arseneau et sa femme France, qui ont fondé leur élevage ovin en 2010. Leur troupeau comprend maintenant 150 brebis et 6 béliers reproducteurs et ils comptent bien agrandir le cheptel au cours des années à venir. Denis est né aux Îles et il consacre beaucoup de son temps à redonner à la communauté. En plus de la production d’agneaux de boucherie, Denis pratique la pêche au homard et contribue à revaloriser les terres agricoles des Îles-de-la-Madeleine en participant lui aussi au projet Terrafoin

Stéphanie a été impressionnée de constater la charge de travail des producteurs et Denis en est un bon exemple : « Ce sont des gens qui travaillent tellement fort ! Denis fait aussi de la pêche au homard, ce sont de longues heures et de grosses escapades. Pour lui, ce sont ses vacances, parce qu’il travaille tellement fort à la ferme, je ne peux même pas imaginer ».

Les visiteurs ont été accueillis par toute la famille « C’est vraiment un environnement familial. Ils ont préparé une dégustation, on a partagé un beau moment avec eux », s’est réjouie Stéphanie, qui a également pu profiter des explications de Denis sur le fonctionnement d’un élevage ovin. 

 Les Moutons du large viennent tout juste d’ouvrir leur kiosque de vente au public. Denis veut éviter d’exporter une trop grande quantité de sa production pour que la communauté puisse bénéficier de ce produit local. Stéphanie a salué ce geste : « J’aime voir des gens qui pensent d’abord à nourrir les gens de leur communauté. C’est vraiment à échelle humaine. Tu sais qui s’est occupé des bêtes qui se retrouvent dans ton assiette ». D’ailleurs, après sa tournée, Stéphanie s’est arrêtée au restaurant Quai 360 pour souper et on y a servi de l’agneau qui provenait des Moutons du large ! Voilà ce que l’on appelle manger local!

Les merveilles des Îles-de-la-Madeleine sous un autre angle

À la fin de la journée, Stéphanie Boulay était émerveillée des découvertes et des rencontres qu’elle a faites pendant la tournée : « Ce qui m’a marquée, c’est que je suis allée aux Îles huit fois dans ma vie et que je n’avais jamais pensé que tout ça existait ici. Quand on pense aux Îles, on pense aux plages, à faire du bateau, à plein d’autres attractions, mais on ne pense pas à aller visiter des producteurs. J’ai été très heureuse de découvrir ce côté-là des Îles. C’est du tourisme à part entière, d’aller chez Denis chercher ton morceau d’agneau pour le cuisiner le soir, de visiter les fermes, de rencontrer les gens ». Elle a souligné le fait que, lorsque l’on visite des régions qui sont surtout reconnues pour leurs attractions côtières, on a tendance à oublier ce qui se passe à l’intérieur des terres. 

Elle avait eu la même surprise lors de sa visite en Gaspésie : « Je pensais qu’il n’y avait pas vraiment d’agriculture aux Îles. Même chose en Gaspésie. Je ressens beaucoup de gratitude d’avoir pu rencontrer ces gens-là qui valent la peine d’être rencontrés. J’ai aimé leur philosophie, leur apport à leur communauté. Et même les paysages auxquels tu as accès quand tu leur rends visite, c’est tout aussi beau qu’une plage. Je suis contente de l’avoir fait dans le cadre de la tournée, ça m’a fait découvrir tout un univers ».

Pour découvrir les régions du Québec différemment, Stéphanie Boulay vous invite à utiliser l’application Mangeons local plus que jamais ! de l’UPA, qui vous aidera à trouver des producteurs à visiter lors de vos escapades.


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