Le top 10 des meilleurs nouveaux restos d’Air Canada
En septembre dernier, Air Canada dévoilait sa liste de finalistes pour les meilleurs nouveaux restaurants du pays pour 2025, un palmarès attendu chaque année par les amateurs de bonnes tables. Montréal y brillait particulièrement fort : neuf adresses locales figuraient parmi les trente sélectionnées, confirmant l’effervescence et la maturité de sa scène culinaire (Sushi Nishinokaze, Panacée, Le Violon, Pasta Pooks, Molenne, Claire Jacques, Limbo, Bona Fide et Rôtisserie La Lune).
Hier soir, Air Canada a finalement révélé son Top 10, une sélection toujours scrutée de près puisqu’elle met en avant les tables les plus marquantes du moment, celles qui influencent concrètement la conversation gastronomique au pays. Et encore une fois, le Québec se démarque : Le Violon décroche la seconde position, tandis que Pasta Pooks s’installe en neuvième place, deux de nos adresses favorites!
Voici donc le palmarès des 10 meilleurs nouveaux restaurants au Canada selon Air Canada :
- Mystic (Halifax)
Mystic travaille presque exclusivement avec le terroir marin de la Nouvelle-Écosse : poissons ultra frais, coquillages, et algues. Leur cuisine est maîtrisée, intelligente, sans jamais écraser le produit. Le menu dégustation mise sur la précision, la justesse et une profondeur de saveurs rarement associée à des ingrédients aussi humbles. - Le Violon (Montréal)
Sous les commandes du chef Danny Smiles, Le Violon mise sur une cuisine d’inspiration française, des ingrédients de qualité et un service charismatique. C’est l’une des meilleures adresses à Montréal et déjà un incontournable malgré son jeune âge. - aKin (Toronto)
Chez aKin, les influences asiatiques (surtout chinoises) sont repensées à travers une cuisine qui privilégie la concentration du goût et la maîtrise technique. Les assiettes révèlent une finesse d’exécution où chaque élément joue un rôle clair dans le plat. - Sushi Hyun Omakase (Vancouver)
Hyun s’illustre par un omakase exécuté avec une rigueur remarquable : découpe, maturation et assaisonnement s’alignent avec une cohérence rare. Un comptoir qui prouve que la cuisine japonaise de très haut niveau peut s’enraciner solidement sur la côte ouest canadienne. - Maven (Toronto)
Maven replonge dans les racines de la cuisine juive avec une précision contemporaine. Le travail des épices, des pickles et du gras crée une palette aromatique chaleureuse, mais toujours contenue. Une adresse qui revisite un héritage culinaire avec savoir-faire et nostalgie. - Nero Tondo (Vancouver)
Nero Tondo prend l’Italie au sérieux : pâtes fraîches quotidiennes, sauces longuement réduites et ingrédients locaux traités avec une grande finesse. Le résultat est une cuisine italienne épurée, en contrôle, qui ne cherche pas à impressionner par la complexité mais par l’exactitude du geste. - Yan Dining Room (Toronto)
Chez Yan, la cuisine chinoise est repensée avec génie. La cheffe Eva Chin a même surnommé son approche néo-chinoise. Tout semble se placer exactement où il faut, au moment où il faut, comme une phrase culinaire parfaitement rythmée. Une adresse qui raconte une histoire, celle d’Eva, et qui crée une expérience ultra personnelle. - Sumibiyaki Arashi (Vancouver)
Sumibiyaki Arashi est le nouveau roi de la cuisine au charbon. L’adresse propose des plats de fusion japonaise et taïwanaise, dans une expérience omakase vibrante et créative. - Pasta Pooks (Montréal)
Pasta Pooks, c’est des pâtes maison fraîches, faites à la main par Luca Vinci, servies dans des plats simples mais ultra punchés. Des saveurs italiennes authentiques, avec beaucoup d’inspiration de mets classiques de la Sardaigne. Une preuve qu’un resto de quartier peut atteindre une rigueur habituellement réservée aux grandes tables. - Niwa (Vancouver)
Niwa ferme le classement avec une cuisine japonaise minimaliste où chaque élément, chaque contraste, semble minutieusement pesé. L’équilibre des saveurs et des textures donne une impression de calme culinaire — rien n’est là pour occuper l’espace, tout sert le goût.
Écrit par Valérie Boutet
Photographié par Alison Slattery