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La Marelle : superbe adresse rue Beaubien Ouest

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La Marelle ouvre ses portes dans une section un peu sombre de la rue Beaubien, dans l’ancien local du Diplomate, apportant ainsi un vent de fraîcheur au quartier et à cette partie de la rue !

«Un restaurant, c’est le résultat d’un collectif de personnes, une expression d’amitié», confie le copropriétaire Brendan Lavery Breier. La Marelle, c’est l’histoire d’amitié de Brendan (Salle Climatisée), Carlos Melgar (ancien de Maison Publique et de Salle Climatisée) et Taylor D’ottavi (également ancien de Maison Publique et de Salle Climatisée). «Nous avons tous travaillé à Maison Publique, nous avons tous travaillé à la Salle Climatisée. Carlos et Taylor sont partis faire leur propre projet parce qu’ils sont d’accord sur beaucoup de choses et qu’ils ont quelque chose à dire. Ce quelque chose s’est exprimé par La Marelle!»

Pourquoi ce nom ? «La Marelle capture cet esprit nostalgique ludique. Tout le monde connaît le jeu, il est ludique, familier, intrigant et en même temps un peu flou.»

Le design est réalisé par François Séguin et son fils Gabriel Scott-Seguin; l’adresse a été grandement rafraîchie. L’arrangement de la salle reste similaire à ce qu’il était, soit avec un très long bar et une grande salle privée (25+ personnes). L’équipement est cependant renouvelé, les éléments antérieurs essentiels ayant été judicieusement conservés et beaucoup de chaleur a été ajouté à l’espace. De magnifiques œuvres d’art de Susan G. Scott ont été ajoutées et font rêver le temps d’un repas. «C’est une famille géniale d’artistes et ce sont nos amis.»

L’ambiance ici est festive – tout le monde est au bar ou en groupes, ce qui crée une certaine électricité dans l’air !

Pour ce qui est du menu, Carlos est originaire d’El Salvador. Il a immigré à Montréal à l’âge de 17 ans. «Il veut créer de la nourriture qui a du goût et qui fait du bien aux gens.» Et il a réussi. Son domaine d’expertise se situe dans la cuisine européenne classique, mais son palais est d’Amérique centrale. Le menu propose des plats simples mais très savoureux. Carlos équilibre brillamment toutes les saveurs et son menu est inspiré par son expérience et ses racines. Que ce soit des fruits de mer, des légumes, vous trouverez une touche unique à tout, et son expertise réside dans tout ce qui concerne les steaks.

Vous pourrez également géguster ici des vins de style rustique. La sélection de vins penche ici vers la stabilité: traditionnelle, mais pas industrielle. Taylor précise : «Nous recherchons des vins de petite production, peu interventionnistes, tout simplement délicieux pour compléter notre menu. C’est certainement une approche plus ancienne avec une mise au point sur les vins français, autrichiens, espagnols et italiens. Notre sélection du nouveau monde sera limitée, bien que nous aimions servir d’excellents vins locaux du Québec au verre. Cela semble approprié et en accord avec notre image, tout comme nous servons de la Labatt 50 et des gins tonics Romeo. J’ai aussi une affection particulière pour les classiques de Champagne, du Jura et de la Bourgogne, qui seront toujours présents sur la carte!»

Pourquoi avoir choisi ce local? «On l’adore! Et on adore le quartier. On en est fiers, fiers d’en faire partie. On espère que La Marelle y ajoutera quelque chose. On veut apporter un peu de lumière au côté un peu sombre de Beaubien, ajouter quelque chose avec cet endroit formidable,» disent les propriétaires. «Tu ouvres un restaurant avec une idée de ce que tu penses que les gens veulent. On est impatients de voir où La Marelle nous mènera et de voir ce que les gens en feront!»

Notez que La Marelle acceptera quelques clients sans réservation chaque soir. Nous recommandons vivement cette nouvelle adresse charmante.


Photographié par Jacee Juhasz





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