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Restaurant Alep : le meilleur de la gastronomie syrienne et arménienne près du Marché Jean-Talon

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Ouvert le 15 juin 1976, le restaurant Alep installé à deux pas du Marché Jean-Talon est une véritable institution à Montréal ; un endroit intemporel qui fait voyager.

Une affaire de famille

Georges Frangié, originaire d’Alep, a rencontré sa femme arménienne, Jacqueline Frangié, lorsqu’elle est venue faire ses études à Alep. Ils ont eu leurs filles Chahla et Tania Frangié, et ont décidé de venir s’installer à Montréal. À leur arrivée, ils aménagent dans le quartier Villeray. En 1976, monsieur Frangié ouvre le restaurant Alep sur la rue Jean-Talon Est au coin de l’Avenue de Gaspé. Tout petit à l’époque (quatre ou cinq tables), il a par la suite fait l’acquisition de l’immeuble et agrandit peu à peu le local du restaurant. Le restaurant devient une sensation pour les gens du quartier, mais aussi de partout en ville. Suite à des enjeux de santé de M. Frangié, c’est Jacqueline qui a pris la relève de l’établissement jusqu’à ce que ses filles, Chahla et Tania reprennent les rênes du restaurant Alep, en plus de l’adresse mitoyenne qu’elles ont créées en 1995, le Petit Alep.

La salle à manger du Alep est unique. On y retrouve une atmosphère chaleureuse, presqu’envoûtante dès qu’on passe la porte. Les arches rondes, les décorations tout droit arrivées de de la Syrie et les portraits de famille nous font sentir comme chez quelqu’un, tout comme l’accueil qu’on nous réserve d’ailleurs. C’est une salle idéale pour les groupes, avec quelques tables plus intimes près des fenêtres, mais un espace facilement accommodant aux groupes dans la partie plus haute du restaurant. Les tables sont pensées pour accueillir des tonnes de petits plats.

Dans l’assiette

Le partage est à l’honneur ici. Pour vivre l’expérience culinaire syrienne et arménienne complète, on vous recommande de vous laisser guider par la personne au service et de prendre le menu dégustation, qui peut accommoder restrictions alimentaires et allergies sans problème. L’équipe en service connaît les plats sur le bout des doigts et, même après quelques visites, on aime se faire expliquer les plats en détails, question de vraiment donner l’eau à la bouche avant notre première bouchée! 

Le menu actuel est très semblable au menu que l’on retrouvait à l’époque, à l’exception marquée de l’agneau, qui a longtemps été absent. Depuis quelques années, l’agneau du Québec, plus délicat et accessible, a fait son arrivée dans un braisé de 24h avec une tonne d’épices, servi  “Grandes tables, grandes portions”, le menu est conçu afin d’offrir au client l’expérience ultime du festin ; c’est pourquoi le menu dégustation est très souvent recommandé pour être sûr de goûter à tout et ne pas en laisser une miette. « Les cuisines syrienne et arménienne sont toutes deux des cuisines de partage. Tout comme dans l’expression “plus on est de fous, plus on rit”, c’est la même chose pour la nourriture. Chaque plat vient compléter le précédent. Il y a quelque chose de magique là-dedans, c’est un véritable mariage de saveurs ». On y savoure certainement, le meilleur de la cuisine arménienne et syrienne à Montréal.

Quiconque s’est déjà rendu au restaurant Alep ne pourra qu’approuver le fait que l’établissement possède l’une des plus belles cartes de vins en ville. On y trouve de véritables perles rares qui rendent notre expérience encore plus agréable. C’est Alain Paillassard qui s’occupe de monter une carte des vins “pour l’amour du vin”. Pour l’amour du vin car quand la question s’est posée d’ouvrir la cave à vin ou non à l’intérieur du restaurant, on leur a posé la question suivante : « Qu’est-ce que vous préférez ? Voulez-vous monter une carte pour l’amour du vin ou pour les sous qu’Il y a derrière ? ». La réponse vous la connaissez déjà. Il est donc extrêmement important pour eux de collaborer avec des vignerons qui travaillent avec leur cœur.

Si on a très hâte de s’assoir à nouveau aux grandes tablées du restaurant Alep, les propriétaires ont encore plus hâte de servir leur clientèle si fidèle. « Il y a ce je-ne-sais-quoi de confortable dans l’espace, de feutré que l’on adore au Alep. On a très hâte d’assoir des grandes tables à nouveau, de faire perdurer l’histoire du restaurant, de voir défiler les différentes générations. Les souvenirs remontent à chaque soirée et cela nous rappelle nos racines », conclut Tania.


Photographié par Alison Slattery — 





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