Maison Majorelle : un salon de thé d’inspiration marocaine à Rosemère
Maison Majorelle
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395 Chemin de la Grande-Côte Rosemère J7A 4R2
+1 514-565-8433 -
Lundi: 8:30 AM – 5:30 PM
Mardi: Fermé
Mercredi: 8:30 AM – 5:30 PM
Jeudi: 8:30 AM – 5:30 PM
Vendredi: 6:00 PM – 8:00 PM, 8:30 AM – 5:30 PM
Samedi: 8:30 AM – 4:30 PM
Dimanche: 10:00 AM – 4:30 PM
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- Salle de thé
Connaissez-vous le Jardin Majorelle ? Ce jardin mythique de Marrakech, imaginé par le peintre français Jacques Majorelle, est célèbre pour sa végétation luxuriante et son bleu cobalt vibrant – désormais connu sous le nom de bleu Majorelle. Racheté et restauré en 1980 par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, ce lieu enchanteur est devenu un emblème du Maroc.
C’est dans cet univers que Hadil, fondatrice de Maison Majorelle, a puisé son inspiration. Situé à Rosemère, son salon de thé rend hommage à ce jardin emblématique. Dès l’entrée, les murs bleus éclatants et le décor soigneusement pensé nous transportent dans une oasis marocaine.
L’art de vivre Maison Majorelle
D’origine marocaine et irakienne, Hadil partage son héritage à travers une cuisine qui fusionne les saveurs du Maghreb et du Moyen-Orient avec une touche québécoise. Une signature culinaire à son image.
Le salon propose deux formules d’afternoon tea, à l’anglaise ou à la marocaine. L’afternoon tea à la marocaine, baptisé Atay Royal, est une immersion chaleureuse dans les traditions marocaines. Atay, qui signifie “thé” en arabe, donne le ton à cette expérience authentique. Thé à la menthe parfumé, msemen (sorte de crêpe feuilletée) savoureuses, mini pastilla au poulet et cornes de gazelle sont servis en bouchées délicates. Une expérience raffinée, offerte tous les dimanches, sur réservation. Le thé à l’anglaise, quant à lui, est offert les vendredis et samedis sur réservation. On y retrouve les classiques du rituel britannique : scones maison, sandwiches au concombre, douceurs sucrées, et bien sûr, une belle sélection de thés. D’ailleurs, parmi les thés servis durant les services, on retrouve les propres créations Maison Majorelle – le plus populaire est Voyage à marrakech, un thé noir aux notes de cardamome et fleurs d’oranger.
En plus des formules thé, un menu à la carte est offert pour combler les petites fringales comme les grandes faims. La spécialité ? Une galette style pizza maison ! Notre préférée est celle inspirée de la shakshouka, avec poivrons, tomates et œuf – tout simplement irrésistible. Vous trouverez aussi des salades-repas, des sandwiches, des frittatas maison et un éventail de douceurs : viennoiseries, biscuits, bundt cakes, amaretti, sans oublier le fameux halva, un gâteau végane à base de tahini, caramel et pistaches. La nourriture est faite maison avec amour et ça se goûte. Pour Hadil, la qualité est une priorité absolue : « Si je ne pense pas servir un plat à mes enfants, il ne se retrouvera pas chez nous. »
D’infirmière à propriétaire
Avant de se lancer dans cette aventure, Hadil était infirmière et occupait un poste de cadre supérieur dans le réseau hospitalier montréalais. À son arrivée dans les Laurentides, elle fût surprise de constater le peu de cafés indépendants dans la région – un contraste marquant avec Griffintown, son ancien quartier.
Elle a rapidement remarqué qu’elle n’était pas la seule à ressentir ce manque. Lors des cours de danse de sa fille, elle a observé que les parents cherchaient tous un endroit agréable pour prendre un café. L’idée d’ouvrir Maison Majorelle a commencé à prendre forme doucement, portée par son amour du thé et l’envie de créer un lieu rassembleur.
Fun fact : Hadil n’avait jamais bu de café avant d’ouvrir son salon ! C’est en calibrant sa machine espresso avant l’ouverture qu’elle goûte sa toute première gorgée. Perfectionniste, elle a suivi une formation de barista… et s’est découvert une nouvelle passion. Aujourd’hui, elle maîtrise l’art du café avec autant de soin que celui du thé.
Maison Majorelle n’est pas qu’un simple salon de thé : c’est une parenthèse, une invitation à ralentir et à savourer. Dans un monde où tout va trop vite, prendre une pause autour d’un bon thé devient un luxe précieux.
Écrit par Valérie Boutet
Photographié par Alison Slattery