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Panacée: antre gastronomique intime dans le Village

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Dans ce petit restaurant sobre et élégant, la jeune cheffe-propriétaire propose des assiettes travaillées et pleines de saveurs, servies autour d’un grand comptoir central. Un concept qui favorise les échanges et permet de goûter pleinement l’expérience de Panacée.

Ancienne habitante du quartier du Village, à Montréal, Catherine Couvet Desrosiers avait un œil sur ce petit local depuis un moment. Il a notamment abrité le restaurant de brunch De farine et d’eau fraîche, tout en bleu poudre, puis l’Aperitivo, tout en noir, ouvert par l’équipe du Bar Minéral. Quand il s’est libéré, l’ancienne cheffe du Foxy a donc sauté sur l’occasion. Début juillet, elle a donc dévoilé sa Panacée, en vert et or. Son premier restaurant.

Passée par les cuisines du Bouillon Bilk et du Cadet, Catherine voulait avoir son adresse à elle, avec moins de volume mais en gardant le même souci du détail. « Ce que j’aimais le plus, c’était aller voir les clients et parler avec eux », confie la cheffe. Ici, l’endroit est parfait pour ça : ce local est un petit espace tout en longueur, qu’elle a aménagé autour d’un comptoir central de 18 places. Quelques tables dans l’arrière-salle permettent d’asseoir une douzaine de convives de façon plus intime.

C’est donc autour du comptoir que ça se passe. Deux menus sont proposés, l’un à trois services salés (60$), l’autre à 5 services, trois salés et deux sucrés (75$), avec possibilité d’ajouter des produits plus luxueux en option. Chaque service offre deux à trois choix de plats afin de personnaliser son repas.

On partage ses commentaires, pas ses assiettes

Les plats sont délicats et travaillés au maximum à partir de produits locaux – mais pas à tout prix ; la cheffe est par exemple une grande amatrice de citron, dont elle ne se prive pas. Chaque assiette compte peu d’ingrédients, mais chacun est joliment magnifié. Catherine prône le local, les circuits courts et le fait maison ; c’est aussi ça, la panacée, pour elle. La gestion des déchets se veut durable et presque chaque partie « perdue » d’un ingrédient est reprise dans un autre plat.

À rebours de la tendance actuelle, les assiettes ne sont pas en format « à partager » et c’est chacun pour soi. Le partage, il a lieu dans les conversations et commentaires, avec l’équipe ou avec les clients attablés. « On voit régulièrement des gens qui ne se connaissent pas se parler par-dessus le comptoir, pour se conseiller un plat ou commenter leur assiette », raconte Catherine. Côté vins, la carte, mise au point par Maude Andrée Méloche et Laurent Cassis, change très régulièrement, le tout petit cellier ne permettant pas de faire de stocks.

Le nom? Il provient de celui d’un cocktail servi au Foxy, un twist sur le classique Pénicilline qui avait été créé pour Catherine. En travaillant sur le concept de son restaurant, le nom s’est imposé : pour la cheffe, un bon repas en bonne compagnie, c’est exactement le remède à tous les maux. Bref, une nouvelle adresse plus que bienvenue dans le quartier, qui a de la place pour de bonnes tables.


Photographié par Alison Slattery





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