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Restaurant Gus : le resto de quartier réconfortant et succulent

Le restaurant Gus est un resto réconfortant où l’on mange des plats généreux et délicieux. Adopté de plusieurs depuis maintenant près de quatre ans, on vous suggère l’endroit si vous souhaitez bien manger à votre faim dans une atmosphère sympathique.

Le restaurant appartient à David Angus Ferguson, un chef d’origine de Toronto déménagé à Montréal il y a plusieurs années. « Saches que ma femme Hélène me permet d’être moi et d’avoir le restaurant et donc ça lui donne une forme de partenariat dans l’entreprise je dirais! » David, c’est l’homme d’affaires, l’homme de fer, celui qui renvoie les gens et paie les factures. Gus, c’est l’hôte exceptionnel, qui cuisine, boit du vin et parle de hockey à ses clients. David Angus Ferguson possède maintenant depuis quatre ans, une sorte de double-personnalité qui a été créée avec l’ouverture de son restaurant Gus dans la Petite Italie. « Personne ne m’appelait Gus avant, mais maintenant tout le monde le fait. And I’m OK with that.» 

Vous connaissez peut-être David Angus Ferguson du feu très bon petit restaurant de quartier Jolifou (ouvert de 2004 à 2012 où se trouve maintenant le Régine Café). Au moment de chercher un nouveau local pour son nouveau restaurant, David regarde sur Beaubien Est. « J’adore Beaubien, je ne veux pas quitter cette rue. J’aime que ce soit un endroit simple, une rue de quartier, relax où tout le monde est le bienvenu. » Le restaurant Gus est un endroit pas compliqué, juste comme on les aime. Le décor, composé de teintes de rouges et de beaucoup de bois est simple et confortable. « J’ai eu la chance d’avoir des bonnes personnes pour m’aider. L’artiste Marie-Eve Beaulieu m’a aidé avec les couleurs, Simon Bilodeau et Josh Trotter avec la conception et Nicolas Côté avec l’ébénisterie (aussi responsable de l’ébénisterie du Bar Henrietta, Balsam Inn, Marconi entre autres). L’espace de vingt-six places est intime et ouvert sur la cuisine avec une dizaine de places au bar. Pour un repas copieux à déguster seul au bar, en amoureux ou entre amis, l’endroit est accueillant et agréable. »When you are in your thirties you just build your life the harder you can. And when you are in your forties you start editing it. Je voulais avoir un restaurant de proximité avec mes clients, avoir le temps de leur parler, un endroit plus simple, plus personnel. »

Comment décrire la nourriture du restaurant Gus? « Je n’aime pas le terme comfort food… Il faut faire attention aux vêtements que tu portes puisqu’il se peut que tu ne puisses plus les enlever. J’ai mis des accents mexicains au Jolifou et tout le monde m’a étiqueté comme ça. C’est pour ça que je porte mon chapeau de paille quand je travaille, les gens n’ont pas trop d’attente, ils ne peuvent qu’être agréablement surpris! » On vient pourtant ici pour déguster un repas de comfort food savoureux. C’est David qui pense le menu — « j’aime cuisiner des plats que je mangerais, des plats que j’aime — I dont cook food I don’t like. » Le menu est donc assez personnel et représente un peu la personnalité de Gus : des plats qui semblent simples, mais qui sont très travaillés, des portions généreuses avec beaucoup de saveurs — alive and fresh ! Le menu change rarement puisque les gens reviennent pour certains plats qu’il serait impossible au chef d’enlever — « parce que les gens les aiment trop. » On mange au Gus surtout pour la fameuse salade César faite minute, le tartare, les nachos au foie gras, la soupe à l’oignon, la bavette de bœuf, l’agneau ou le Surf and Turf pour 2 personnes. Les entrées sont entre 10 et 32 $ et les plats principaux entre 24 et 34 $. Les items du menu sont fiables, constants et « les clients reviennent toujours avec des cravings ». Le restaurant Gus est aussi reconnu pour ses pains faits maison et ses gâteaux réconfortants. C’est David qui fait tout lui-même : gâteau aux prunes pochées, gâteau au fromage et bleuets sans gluten, gâteau au chocolat, pain perdu — décadents et goûteux. On retrouve ces petites friandises au comptoir à emporter Lou à la porte à côté entre autres délices. À boire, on trouve une belle carte de vins avec de nombreuses options pour étancher la soif. La carte des vins est pensée par la sommelière Danielle Simard et David. Pour les cocktails, on trouve cinq choix, dont le Margerita de David.

« I just wanted to make people happy. » C’est réussi puisque les soirées ici sont réconfortantes et délectables.


Photographié par Vadim Daniel Photography





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