Ciccio’s : cafés et sandwichs à l’italienne dans le Vieux-Montréal

C’est sur la rue petite Saint-Nicholas, juste à côté de Hanzō et de Mandy’s, dans le Vieux-Montréal, que s’est posé Ciccio’s, charmant café et comptoir à sandwichs italiens au décor moderne et lumineux.

«Ça faisait longtemps que je voulais avoir un petit café-sandwicherie», nous confie d’emblée Gian Paolo De Riggi, l’homme derrière Ciccio’s. «Trop de monde essaie de compliquer les choses, de réinventer la roue. Je voulais revenir à la base, faire du beau, bon, pas cher. Un fast-food de bonne qualité.»

En ces temps d’incertitude économique, c’est en plein le genre d’adresse dont on a envie! Et pourquoi Ciccio’s, demandons-nous? «Ça veut dire “chubby”, ou joufflu, en italien. C’est généreux, c’est cute», explique le copropriétaire. À l’image de son café, quoi!

Vétéran d’une vingtaine d’années du monde de la restauration, Gian Paolo a travaillé comme chef, sommelier et mixologue (c’est lui qui signait le programme de cocktails du Stillife à ses débuts), puis plus récemment comme designer avec la firme ADR Design Studio, qu’il a fondée avec son père, Agostino. On leur doit entre autres le décor des restaurants Béatrice, Moretti, Sofia et Helena. Ciccio’s, c’est son concept de A à Z, du menu au décor, en passant par l’image de marque et le design du mobilier.

Pour ce nouveau projet, l’entrepreneur s’est associé au groupe Carma Hospitaliy (Bird Bar, Marcella, Pancho, Blandino, etc.), qui avait déjà mis la main sur le petit local de la rue Saint-Nicholas. Éventuellement, les partenaires aimeraient ouvrir d’autres succursales. Des petits Ciccio’s aux quatre coins de la ville, peut-être même au-delà.

Sandwichs, salades et antipasti

Le court menu est affiché sur un panneau lumineux derrière le comptoir. Sept sandwichs, trois salades, des plateaux d’antipasti pour 4 ou 8 personnes, e basta. L’incontournable Muffuletta (mortadelle, salami, prosciutto cotto avec mozarella, giardiniera, mayo maison et piment fort) et le Tacchino (dinde fumée, mozzarella, bacon, gardniniera laitue, tomate, mayo) nous ont bien plu, on devra retourner pour essayer les sandwichs à la mortadelle, à la porchetta et à l’aubergine parmigiana. Les salades, qu’on a pu zieuter chez nos voisins de comptoir, sont tout aussi généreuses. Il y a la Jules (comme dans César, mais avec du brocoli et de la romaine), puis la Teddys (salade fraîche avec pickle, aneth, radis et vinaigrette au mascarpone) et finalement la Old School («Comme si nonna avait cueilli tous les légumes dans le jardin pour faire une salade», dixit Gian Paolo).

On n’a évidemment pas pu résister à un petit cannoli pour le dessert, avalé en deux bouchées avec un espresso bien tassé. Pour la forme, on a aussi goûté le tiramisu à la crème de pistache, servi dans un petit pot refermable tout mimi, super pour les commandes à emporter. Il était délicieux qu’on n’a pas pu s’empêcher de le finir.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi faire quelques emplettes dans le côté épicerie, qui propose des produits fins importés d’Italie. Dans le frigo, on trouve des sodas italiens – limonata, aranciata -, quelques vins québécois et bières, dont une bière spécialement brassée pour Ciccio’s, à emporter seulement pour le moment (le permis d’alcool arrivera éventuellement, espère notre hôte).

Les travailleurs du Vieux-Montréal seront heureux d’apprendre que Ciccio’s offre également un service de traiteur corporatif, des boîtes à lunch et des tables de charcuteries et apéro. À noter pour vos prochains lunchs de travail!

Une très belle adresse à découvrir!

Ciao!

Écrit par Mikael Lebleu
Photographié par Ciccio's / Buzz Marketing

Dernière mise à jour : 12 janvier 2024

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