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Cabaret L’enfer : la gastronomie par Massimo Piedimonte

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Après deux longues années d’attente, de dur labeur et des différents aléas de la pandémie, Cabaret L’enfer a enfin ouvert ses portes le 1er juin dernier sur la rue Saint-Denis.

Si l’on attendant avec tant d’impatience l’ouverture de cet espace, c’est parce qu’on connait le talent et l’expertise du chef propriétaire Massimo Piedimonte. Fort de ses expériences en cuisine dans des établissements d’excellence d’ici tels que Maison Boulud ou dernièrement, Le Mousso, Massimo reste également très marqué de son passage au Noma à Copenhague, sacré meilleur restaurant du monde en 2021.

Aujourd’hui, c’est sur lui-même qu’il parie avec son premier projet qui est, en tout et partout, à son image.

En premier lieu, car la rue Saint-Denis n’a plus aucun secret pour lui après y avoir grandi et habité pendant de nombreuses années, mais aussi, parce qu’il a su s’entourer, à travers cette aventure, de personnes qui sont «des extensions» de sa personne.

Côté décor, le petit restaurant a été refait à neuf par XY Contemporary, mis à part les murs en brique, ce qui lui donne un look industriel où l’acier et le granit prédominent. Tout a été pensé et fait dans les meilleures intentions; les tables, les chaises et la vaisselle proviennent d’artisans québécois. Afin d’accueillir et de servir chaque client comme il se doit, on ne compte que 33 couverts auxquels s’ajoutera l’année prochaine une belle terrasse. La magnifique cuisine ouverte nous permet d’apprécier d’autant plus l’expérience, où l’on observe la belle brigade s’affairer, tel un spectacle dans un cabaret.

À noter que l’ambiance est festive et que le niveau de décibel monte à mesure que la soirée avance.

Racines italiennes, techniques françaises

Cabaret l’enfer propose un seul et unique menu dégustation qui rend hommages aux racines italiennes du chef, à ses techniques françaises et aux merveilleux produits locaux. Chaque assiette est travaillée avec précision et minutie.
Il va sans dire que l’équipe s’adapte aux régimes et restrictions de chacun afin que tout le monde reparte avec le sourire et le ventre bien rempli. Et puisque la satisfaction client est au cœur des priorités du restaurant, l’addition ne se veut pas trop salée pour ce genre d’expérience gastronomique. Le but de l’équipe: travailler avec les meilleurs produits locaux possibles agrémentés par une technique maîtrisée et un grand savoir-faire, au juste prix.

Derrière le bar, on retrouve Émile Archambault, que l’on ne présente plus dans le cosmos montréalais de la mixologie et qui perpétue le formidable duo formé autrefois au Mousso avec Massimo. Cet «homme aux multiples talents», comme dirait Massimo, qui est également maitre d’hôtel, a élaboré une magnifique carte des cocktails maison qui vise, une fois encore, a mettre de l’avant les ingrédients d’ici.

La carte des vins, quant à elle, est composée de petites perles rares issues de domaines qui respectent une démarche respectueuse de l’environnement afin de valoriser son terroir, ses raisins et ses vins.

À la question «Qu’est-ce que tu préfères de ton restaurant?», Massimo répond: «Ouvrir les portes du restaurant aux clients. C’est un véritable plaisir de rencontrer chaque visage qui vient manger ici… surtout après deux ans de pandémie. Il n’y a pas meilleure gratification!»

Vous retrouverez d’ailleurs le Cabaret L’enfer parmi le top 30 des meilleurs nouveaux restaurants d’Air Canada enRoute.

Longue vie au Cabaret L’enfer!


Photographié par Madeleine Plamondon





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