Pisa Panino : un vent de nostalgie italienne sur la rue St-Viateur

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Vous souvenez-vous des sodas Pisa ? Ces boissons gazeuses italiennes qu’on retrouvait un peu partout à Montréal, à l’époque ? C’est cette nostalgie qui a inspiré le nom de Pisa, le nouveau comptoir à sandwichs qui fait beaucoup jaser ces jours-ci sur la rue St-Viateur.

Derrière le projet, on retrouve Gianni Matera et Nicolas Chechile de Mattiniero, ainsi que Jonathan Vannelli, copropriétaire du légendaire Café Olimpico. Mattiniero est le fournisseur des produits de boulangerie chez Olimpico. Ensemble, ils ont voulu créer un lieu simple et accueillant, un comptoir de quartier où passer chercher un lunch rapido, mais aussi un espace où se tisse une petite communauté. L’idée, c’était de donner au coin un endroit où on revient plusieurs fois par semaine, parce qu’on y mange bien, mais surtout parce qu’on s’y sent bien.

Le pain, pilier de tout bon sandwich, est confié à Edward Stanford Davis, chef boulanger originaire de Manchester. C’est lui le cerveau derrière la miche parfaite, celle qui croustille juste assez et rend les sandwichs de Pisa si bons.

Le décor du comptoir respire la simplicité et la chaleur. Le bois apporte une touche d’intimité, tandis que des décorations italiennes vintage ornent les murs et transportent aussitôt dans les cuisines de nos nonna. C’était exactement ce que l’équipe souhaitait : recréer cette atmosphère nostalgique de leur enfance, ces moments où leurs grands-mères leur préparaient un sandwich avant l’école. Même la radio et la télévision diffusent des chaînes italiennes, question de prolonger l’expérience — et, entre nous, c’est aussi l’endroit parfait pour regarder un match de soccer entre amis.

Le menu est court, mais bien pensé. Quatre sandwichs, chacun soigneusement exécuté. Il y a celui à la porchetta, garni de fromage suisse et d’un coleslaw à la moutarde. Le Classico, riche en charcuteries italiennes — mortadelle, capicollo, prosciutto et sopressata — accompagné de mozzarella, de légumes frais et d’une vinaigrette balsamique maison. Le Cotoletta, avec son poulet pané croustillant, son secret slaw, son fromage suisse et sa mayonnaise épicée, est déjà un favori. Et pour les amateurs de végétarien, le Caprese Pisano marie burrata crémeuse, oignons rouges, tomates cerises, roquette, harissa et pesto. Les prix, eux, restent accessibles, fidèles à la philosophie de la maison.

Petite particularité : Pisa ne sert pas de café ! Pas besoin, puisque Olimpico est situé à deux pas. On attrape donc un sandwich chez Pisa, puis on file chercher un espresso chez Olimpico — une combinaison parfaitement naturelle, à l’image de la collaboration entre ces voisins devenus partenaires.

Pisa, c’est un hommage à l’Italie d’hier et d’aujourd’hui, un comptoir simple, généreux et sans prétention, qui promet de devenir rapidement un arrêt incontournable du Mile End. Buon appetito !


Photographié par Alison Slattery





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