Monème : belle soirée gourmande à l’hôtel Monville
Monème
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1041 Rue de Bleury Montréal H2Z 1M7
+1 514-379-2003 -
Lundi: 6:30 AM – 10:30 AM
Mardi: 5:00 PM – 10:00 PM, 6:30 AM – 10:30 AM
Mercredi: 5:00 PM – 10:00 PM, 6:30 AM – 10:30 AM
Jeudi: 5:00 PM – 10:00 PM, 6:30 AM – 10:30 AM
Vendredi: 5:00 PM – 10:00 PM, 6:30 AM – 10:30 AM
Samedi: 7:00 AM – 12:00 PM, 5:00 PM – 10:00 PM
Dimanche: 7:00 AM – 12:00 PM
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- Restaurant
Un peu à l’écart de la cohue du centre-ville de Montréal tout en étant dans le quartier des affaires, à deux pas du Palais des Congrès et des bureaux de ce quartier, se trouve le restaurant Monème de l’hôtel Monville. Il est si discret que l’on pourrait facilement passer à côté du Monème sans s’en apercevoir. Ce serait bien dommage car on y mange très bien, dans un cadre détendu et servi par du personnel attentif.
Du mardi au samedi en soirées, le chef Cédric Deslandes prépare des plats dignes d’intérêt, très “tradition française“ et respectueux des produits locaux. Il change ses menus deux fois par an, automne/hiver et printemps/été. On a déjà savouré le travail de ce Malouin d’origine dans divers endroits gourmands de Montréal ; Les coudes sur la table, son ancien restaurant, à l’Auberge Saint-Gabriel, au Nuances du Casino de Montréal et au légendaire Lutétia. Sa cuisine actuelle est juste, précise, très gourmande et sans chichis.
Des assiettes pour gourmandes et gourmands…
Le soir de notre passage pour pouvoir vous en parler, notre tablée a arrêté ses choix sur quatre propositions délicieuses. En entrée partagée, une assiette de tomates ancestrales présentées en bouchées, associées à de mini-croûtons, le tout souligné de balsamique, de basilic et coiffé d’une généreuse mousse de mozzarella di buffala très parfumée.
L’assiette de saumon de l’Atlantique rôti, reposant sur un lit de risotto de riz noir, d’une sauce à l’oseille et d’asperges vertes juste al dente, a été méticuleusement nettoyée par Naomi qui affichait un sourire radieux à la sortie de son plat.
Une belle portion de bavette de bœuf Angus de l’Île-du Prince-Édouard, cuite à la perfection, sauce au vin rouge et une très généreuse portion de frites maison, des pommes de terre Russet taillées en beaux bâtonnets croustillants à l’extérieur et à cœur moelleux.
Le même sort a été réservé au suprême de pintade fermière, accompagné d’un tian de légumes, de rattes Gabrielle et souligné d’un très goûteux jus corsé aux olives.
Trois desserts complètent les festivités à table, pavlova, moelleux aux dattes et cœur coulant au chocolat noir 70%, crème glacée à la vanille de Tahiti.
…dans un décor, tendance pharaonique
Le décor du Monème est assez particulier, une sorte de lobby d’hôtel vertigineux rendu plus chaleureux par des tables nappées de blanc, beaucoup de bois et un grand bar central circulaire d’une vingtaine de places. La clientèle installée semble parfaitement à l’aise ici et déguste joyeusement.
La maison dit que la signalisation du restaurant sera améliorée sous peu. Ce sera effectivement une très bonne idée car pour l’instant il n’y en a aucune. Vous pouvez par contre vous fier à tout le bien que nous vous disons de cet endroit un peu caché en ville et aller vous régaler chez Monème.
Écrit par Jean-Philippe Tastet
Photographié par Restaurant Monème