Le Sainti : belle halte à Saint-Irénée dans Charlevoix

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Entre deux bouchées au Sainti, on réfléchit au fait que être dans Charlevoix quand on passe, ou même, espérons-le lorsque l’on y habite, c’est s’émerveiller à chaque instant tant la nature y est luxuriante et les paysages à couper le souffle. Quand on veut reprendre son souffle et des forces en se posant quelques instants, on cherche une table; celles du Sainti à Saint-Irénée remplissent parfaitement cette mission.

Sur les rives du fleuve en bordure de la 362, joliment appelée ici “chemin des bains”, on est attirés vers Le Sainti, une attirante terrasse et un bâtiment élégant à la devanture largement ouverte vers le Saint-Laurent qui ici prend déjà des airs d’océan.

À consulter attentivement le menu et la carte des boissons, on devine bien que les propriétaires attachent beaucoup d’importance à leur propre mission, celle de rendre leur clientèle heureuse. Heureuse et repue car les portions sont généreuses en plus d’être soignées et délicieuses. Cette clientèle est également sensible au fait que, au Sainti, on a donné la part belle à ce qui se fait de mieux dans la région pour nombre d’éléments qui composent les plats.

Côté assiettes, les tentations sont grandes et les choix difficiles en raison de cette variété. Vous pourriez être tentés par ces cœurs de canard tendres et goûteux, accompagnés d’une belle poêlée de champignons le tout dans une sauce au jus de viande crémeux ou par la version du Sainti de la panzanella, cette salade florentine qui combine tomates, poivrons, oignon, olives et mozzarella grillée.

En plats principaux chez Le Sainti, les invitations fusent : une joue de flétan, pâtes à l’encre de seiche décorées de pétoncles, une pièce de canard ou une délicieuse “coupe du boucher”, en l’occurrence ce soir-là, une bavette venue de Bovins Charlevoix, accompagnée d’une superbe purée de patate douce parfaitement relevée.

Côté bouteilles, un choix lumineux et une carte qui évolue au fil des saisons et de l’humeur de l’équipe. Des crus européens, américains et bien sûr québécois puisque nous produisons aujourd’hui de quoi mettre sur une table et réjouir tout le monde. Parlant de liens locaux avec producteurs, éleveurs et fournisseurs, Le Sainti compte dans ses rangs une jeune femme passionnée de vignes qui a planté des ceps d’une demi-douzaine de cépages à deux pas — ou trois — du restaurant, à Cap-aux-Oies. On apprécie, on encourage et on applaudit chaleureusement.


Photographié par Mikael Lebleu





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