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La Banquise : l’institution montréalaise de la rue Rachel Est
La Banquise
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994 Rue Rachel Est Montréal H2J 2J3
+1 514-525-2415 -
Lundi: 12:00 AM – 11:59 PM
Mardi: 12:00 AM – 11:59 PM
Mercredi: 12:00 AM – 11:59 PM
Jeudi: 12:00 AM – 11:59 PM
Vendredi: 12:00 AM – 11:59 PM
Samedi: 12:00 AM – 11:59 PM
Dimanche: 12:00 AM – 11:59 PM
- Restaurant Comptoir
Depuis l’ouverture de ses portes le 1er mai 1968, La Banquise est devenue un véritable repère où les Montréalais et les touristes font la file pour savourer plus d’une trentaine (!) de saveurs de poutines, et ce, 24h sur 24!
Tout a commencé quand Pierre Barsalou, pompier de profession, a ouvert une crèmerie sur la rue Rachel Est, appelée La Banquise. L’établissement s’est rapidement transformé en casse-croûte ouvert 24h sur 24 et a commencé à servir ses premières poutines dans les années 80. Depuis, l’établissement, tenu par Annie Barsalou et par Marc Latendresse, est devenu une institution de Montréal qui est reconnue pour ses impressionnantes variantes de ce plat typiquement québécois.
« En 1994, quand j’ai repris l’entreprise de mon père, il n’y avait que deux sortes de poutines : la classique et l’Italienne. Au fil du temps, on a remarqué l’engouement qu’avait la clientèle pour nos poutines. Les gens nous demandaient de plus en plus d’y ajouter des garnitures, comme des champignons, des poivrons et du steak haché; c’est à partir de cette demande qu’on a ajouté notre première poutine spéciale sur notre menu, que les clients ont appelée La Elvis! », raconte Annie.
L’espace de La Banquise compte environ 80 places assises, alors que la terrasse accueille une cinquantaine de places lors de la belle saison. Le décor actuel a été pensé par les propriétaires quand le restaurant a agrandi en 2006 : « On cherchait à conserver la convivialité du lieu; on ne voulait rien de trop moderne. On retrouve sur les murs des photos prises par nos employés, alors que nos tables ont été peinturées par eux et par des gens du quartier! », raconte Annie. Effectivement, le local reflète bien cet état d’esprit; le lieu est chaleureux, très vivant et l’atmosphère est familiale.
Côté menu, La Banquise propose une grande variété de plats pensés par toute l’équipe : « Ici, tout est très participatif; c’est Yohan Quintal qui gère la cuisine, mais la créativité vient de l’ensemble de l’équipe. Nos employés et nos clients nous suggèrent respectivement des idées de recettes! », explique Annie. On retrouve sur le menu de la maison des burgers, des sandwichs, des salades, et même des brunchs. La spécialité de la maison demeure toutefois la poutine; elle se décline en une trentaine de saveurs différentes, ainsi qu’en saveurs spéciales du mois.
Parmi les plus populaires auprès de la clientèle, on retrouve des variantes où la viande est à l’honneur, comme la T-Rex (steak haché, pepperoni, bacon et saucisse hot-dog) et la Fred Caillou (steak haché, viande fumée, saucisse épicée et saucisse merguez). On retrouve aussi des saveurs plus surprenantes, comme La Taquise (guacamole, crème sure et tomates) et la Sud-Ouest (bacon, oignons rouges, guacamole, rondelles d’oignon et sauce Chipotle). Côté alcool, l’établissement propose quelques choix de bonnes bières de microbrasseries pour accompagner son repas.
À La Banquise, on mange dans un environnement très convivial; l’équipe est chaleureuse et les propriétaires sont très sympathiques. « Ce que j’aime de notre restaurant, ce sont les gens! C’est eux qui me donnent envie de venir travailler. J’apprécie leur sourire et leurs commentaires constructifs; ils contribuent vraiment à l’environnement familial de l’endroit. On aime aussi beaucoup la diversité culturelle des gens qui nous visitent. On accueille autant des Montréalais d’origine que des touristes venant du Japon ou de la Corée-du-Sud! Ce contact avec une clientèle aussi variée est vraiment enrichissant », explique Annie.
On visite La Banquise en fin de soirée arrosée pour leur grand éventail de choix de poutines et pour le plat typiquement québécois dans un lieu de culte!
Écrit par Marilou Nantel
Photographié par Alison Slattery