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Chez Jean-Paul: excellente adresse rue Bélanger

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Certaines maisons ferment, d’autres ouvrent, ainsi va la vie. On regrette la disparition des premières, souvent très bonnes ; on se réjouit à l’apparition des secondes, souvent très prometteuses.

Ainsi en va-t-il pour Chez Jean-Paul, ce modeste restaurant ouvert tout récemment au coin des rues Bélanger et de la Roche. Vous allez sûrement vous réjouir, premièrement de l’arrivée d’une nouvelle adresse dans ce quartier et ensuite de la qualité des assiettes qui vous y seront servies.

La modestie de Chez Jean-Paul vient du fait que le nom n’indique pas la participation dans cette petite entreprise de Sa Sainteté, ni celle de Riopelle, mais est en l’honneur du grand-père du chef. Cette modestie vient aussi du décor, «conçu et monté de nos propres mains», a dit Laurent, le serveur. Enfin, elle est liée au nom du chef-propriétaire, Isael Gadoua, très effacé et drôlement efficace en cuisine. Avant de vous en parler, ne le connaissant pas, j’ai cru bon comme toujours de vérifier auprès d’employeurs antérieurs (Joe Beef, Paloma) qui ont tous et toutes vanté son talent, son esprit travaillant et…sa grande discrétion.

Petit décor donc — élégantes tables de bois et belles assiettes — dans lequel évolue avec grâce et efficacité un personnel attentif et attentionné. Excellents conseils pour le choix de quelques verres pouvant accompagner au mieux vos assiettes et pro activité tout au long du repas.

Le menu ici est sans esbroufe et recèle quelques pépites testées pour vous et dignes de mention. En entrée par exemple, le chef recommande fortement le plat qui a marqué son enfance lors de passages à la table de son papi : Omble mariné de Jean-Paul : les longues lamelles de tendre poisson sont servies dans un mélange de jus de citron, d’huile d’olive, de graines de coriandre et de fenouil, surmontés d’une bonne poignée d’oignons délicatement sculptés.

Si vous êtes de bonne humeur, ou si vous souhaitez améliorer celle-ci, peut-être choisirez-vous une flûtinette de Champagne 1er Cru Dizy, Blanc de Blancs, d’Alain Bernard.

Comme plats de résistance, deux possibilités ont passé le test haut la main. D’un côté de la table, une généreuse cuisse de canard confite, avec betteraves subtilement rôties, le tout dans un jus de canard et décoré d’un délicieux beurre blanc aux herbes. De l’autre côté, dans mon assiette, sur un lit d’épinards à la crème et un savoureux jus de bacon un très beau filet d’omble chevalier parfaitement grillé. Vous admirerez, sans doute comme moi, l’accompagnement de pommes Anna dans la très délicate interprétation que fait le chef de cette recette classique de la cuisine française, de très fines tranches de pomme de terre, si finement tranchées que l’on croit rêver, cuites au four et généreusement beurrées.

Laurent qui est chez Jean-Paul une sorte de jongleur entre les postes de serveur, sommelier et mixologue recommande un verre de French Family Chardonnay 2022, de Little Engine Wines, dans la vallée de l’Okanagan. Judicieuse recommandation.

En dessert, peut-être vous laisserez-vous tenter par le gâteau éponge aux poivrons, crème anglaise au mélilot. Excellent choix ici aussi.

La modestie du menu du midi est un peu moins évidente en soirée avec des choix plus complexes. Ceci permet en tre autres choses de constater que le chef et sa brigade savent aussi faire preuve d’une grande générosité en proposant des plats éblouissants.

Bon appétit à vous et nos meilleurs encouragements à Jean-Paul, Isael, Laurent et les autres.


Photographié par David Badiane / Chez Jean-Paul





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