Cinq questions à Patrice Demers

Comme vous le savez sûrement déjà, Tastet s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à l’univers de la restauration. On adore découvrir les meilleures adresses où bien boire et bien manger. Tout le monde apprécie de bons produits servis dans un beau décor. Toutefois, ce qui nous procure le plus de plaisir dans la poursuite de notre mission, c’est d’aller à la rencontre des gens qui rendent possibles toutes ces expériences. Qu’il s’agisse de restaurateurs, de chef.fes, de personnalités connues ou de héros et héroïnes qui agissent dans l’ombre, on est toujours ravis d’en apprendre davantage sur les gens qui ont l’industrie de la restauration à cœur. Nos belles rencontres suscitent chez nous un enthousiasme que l’on a envie de partager avec nos lectrices et lecteurs. On vous invite donc à découvrir une personnalité coup de cœur de Tastet avec ces quelques questions-réponses ludiques.

Aujourd’hui, c’est Patrice Demers qui répond à nos questions. Son excellente réputation le précède partout où il va, au Québec ou au Canada comme à l’étranger. Il a animé une émission télé pendant plusieurs années, on ne compte plus combien d’ateliers il a donnés et il a écrit quatre livres… Sans oublier le prix de Chef pâtissier de l’année reçu en 2018 au premier gala des Lauriers. Après avoir travaillé pour plusieurs grandes tables de Montréal, Patrice a ouvert sa pâtisserie, Patrice pâtissier, avec Marie-Josée Beaudoin, sa conjointe et complice de toujours, en février 2014. On l’a rencontré sur place, le temps d’une petite pause.

Voici donc les quelques questions que l’on a posées à Patrice Demers.

Quels sont les 3 ingrédients incontournables de ton garde-manger (à la maison) ?

Le citron. J’utilise du zeste, du jus, autant en salé qu’en sucré. Du fromage. Je suis un maniaque de fromage, donc autant du parmesan qu’un bon vieux cheddar, j’ai toujours ça dans le frigo, c’est sûr et certain. Un troisième, si on va vers le sucré, je dirais le sirop d’érable. J’aime bien le sirop d’érable, en cuisine autant qu’en pâtisserie, juste pour une vinaigrette ou quelque chose du genre.

Qu’est-ce que tu ne mangerais jamais ?

Il y a un aliment que je n’aime pas, c’est tout! Et c’est les olives. Sinon je mange de tout : les abats, n’importe quoi… Mais les olives je ne suis pas capable !

Quel est ton take-out coup de cœur ?

Il y en a beaucoup ! À chaque semaine, on essaie d’aller encourager quelqu’un. Donc, il y a Sumac que j’adore, mais je dirais que notre petite découverte tout près de la maison, c’est La Canting. De la cuisine asiatique dans Pointe-Saint-Charles, vraiment géniale. Deux jeunes, super courageux qui ont ouvert sur Saint-Patrick dans le Nordelec, ils font du take-out et c’est délicieux.

Pour qui aimerais-tu le plus cuisiner (vivant ou mort) ?

Pierre Hermé est l’une de mes plus grandes inspirations. J’ai eu la chance de le rencontrer l’an dernier et de juger une compétition avec lui, mais il n’est jamais venu à la boutique. C’est sûr que j’aimerais le voir entrer ici. Ce serait une fierté incroyable de pouvoir lui faire goûter mon travail.

Quel est le resto/plat que tu as hâte de retrouver quand tout sera ouvert à nouveau ?

Des ris de veau, parce que c’est quelque chose que je ne fais jamais à la maison. Souvent, quand on va au Hoogan et Beaufort, s’il y en a au menu, c’est sûr qu’on choisit les ris de veau.