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Knuckles : bien manger et bien boire à prix d’amis dans Villeray

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Knuckles, c’est le premier projet de Matthew Shefler, une cantine au coin des rues Jarry et Henri-Julien, où bien manger et boire du bon vin est à l’honneur, le tout dans une ambiance familiale avec prix d’amis. Le 1er octobre dernier, alors que les salles à manger de Montréal fermaient pour 28 jours, Knuckles ouvrait. À peine quelques semaines plus tard, le propriétaire se dit très heureux de la réponse positive de ses clients – dont plusieurs sont déjà des habitués. « Ça va au-delà de mes attentes, » dit-il.

C’est dans le local d’un dépanneur en très mauvais état que le projet de Matthew a pris forme. Accompagné d’amis et de membres de sa famille, Matthew a tout rénové et mis beaucoup d’amour. De la grande table, jusqu’aux poignées de portes – tout est usagé, à l’exception de certains équipements de cuisine. « La petite télévision sur le bar, je l’ai trouvée dans le plancher… avec deux DVD, » dit-il en riant. Pour lui, ce sont des choses qui ont du vécu et qui mettent de la vie à l’intérieur. Matthew ne prévoyait pas ouvrir un restaurant aussi rapidement, mais suite à la perte de son emploi au Mousso en mars dernier, il avait tout son temps pour se concentrer sur son projet. Il se dit alors que les gens n’arrêtent pas de manger avec la pandémie et que son projet s’emporte bien à la maison.

En cuisine, on trouve Vincent Lévesque-Lepage (Hoogan & Beaufort), une vieille connaissance de Matthew, croisé par hasard il y a plusieurs mois. Suite à une soirée de retrouvailles bien arrosée, Vincent veut embarquer dans le projet. Matthew n’a alors qu’une demande, celle d’avoir le panzerotti (petit chausson de pâte à pizza fraîche, farci) au cœur du menu, mais pour le reste, le chef aurait carte blanche. C’est en l’honneur de la recette de sa grand-mère, dont tout le monde raffolait, qu’est née la charmante cantine Knuckles. « La forme du panzerroti rappelle un petit poing, » explique Matthew. « C’est un clin d’œil à la façon italienne d’appeler les choses puisque là-bas, les choses sont souvent appelées en fonction de ce dont elles ont l’air, » ajoute-t-il.

Le propriétaire décrit son restaurant comme une cantine nord-américaine avec influences italiennes plutôt qu’une cantine italienne à proprement parler. Il y propose des plats élaborés, abordables et surtout très gourmands que l’on trouve au menu de la belle cantine avec, entre autres, légumes de saison, pâtes fraîches, pain maison et bien évidemment, panzerotti.  Le plus beau dans tout ça ? À quelques exceptions près, tout est fait maison avec amour – du ricotta jusqu’à l’huile, infusée maison.

Knuckles ne se veut pas à un bar à vin, mais plutôt une boutique de vin. Matthew s’occupe de la carte, une carte pleine de beaux produits nature qu’il affectionne particulièrement. C’est dans l’ancien frigidaire à bières du dépanneur, transformé en cellier, que l’on trouve les beaux jus, provenant entre autres de Ward & Associés. Le Knuckles, c’est l’endroit où tu vas pour : « ramasser un bon snack avec une bouteille de vin, » explique Matthew. Si l’idée de la formule pour emporter existait dès le départ, ceux qui souhaitent manger sur place seront aussi ravis, puisque le charmant petit local possède une grande table pouvant accueillir jusqu’à dix-huit personnes, mais aucune table de deux. Une fois les choses revenues à la normale, on pourra donc manger tous ensemble à la cantine ! Il y a aussi quelques places au bar et à la fenêtre.

S’ajoute au duo, Charles-Anthony Ross (Clandestino, Nhậu Bar), le barman en chef. « Charles, c’est un gars de cocktails avec une belle maturité, mais aussi un ami. » dit fièrement Matthew en parlant de son équipe. En attente de la ré-ouverture des salles à manger, les trois jeunes hommes se partagent les différentes tâches et offrent un menu pour emporter du jeudi au dimanche, mais on avoue avoir bien hâte, comme vous certainement, de pouvoir manger à l’intérieur !


Photographié par : Le Cuisinomane & l'équipe du Knuckles





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