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Chardo : pleins feux sur la gastronomie locale à Bromont

Dans le joli village de Bromont, se trouve depuis septembre 2017 un restaurant qui est rapidement devenu un incontournable tant pour sa cuisine gastronomique que pour sa carte des vins. Le Chardo est un bar à vin auquel donnent vie les deux propriétaires, Amélie Dubé et Anthony Mesko. Avant de se lancer dans l’aventure, le couple était fort de plusieurs années d’expérience en restauration. Après avoir fini ses études à l’ITHQ, Anthony a travaillé dans les cuisines des restaurants Bouillon Bilk et Europea, tandis qu’Amélie cumule plusieurs années d’expérience en service et a travaillé dans le secteur du tourisme viticole : « Ça faisait longtemps qu’on avait dans les plans d’ouvrir un resto. On s’est installés ici il y a cinq ans. C’est le centre touristique de la région, et Brome-Missisquoi est une région où l’agriculture, la bouffe, les bières et les vins locaux sont en pleine effervescence », explique Amélie.

Le Chardo doit son nom au « drinking bird », un jouet représentant un petit oiseau conçu pour sembler « boire » de l’eau par lui-même : « On voulait ouvrir un bar à vin et l’idée, c’était de proposer des vins de soif qui donnent envie d’y retourner. On cherchait un nom d’oiseau qui allait avec et on a flashé là-dessus. C’est un peu une blague aussi parce qu’en service, on se faisait souvent commander des verres de chardonneret (!) ». Côté salle et vin, c’est Amélie qui est en charge. Le Chardo s’approvisionne en vin nature et bio. Les quantités reçues par la maison sont souvent limitées, ce qui fait que la carte est assez dynamique et que les produits proposés sont très diversifiés. La propriétaire souligne l’importance de soutenir les producteurs qui produisent du vin à échelle humaine : « c’est une question de philosophie, mais de goût aussi. C’est meilleur dans ce temps-là ». Quelques bières locales sont également disponibles, provenant toutes de microbrasseries de la région.

En cuisine, Anthony suit la même philosophie avec les aliments utilisés dans la création des plats. Le menu gastronomique du Chardo vise à faire connaître les produits locaux à la clientèle. Par exemple, le restaurant ne sert ni bœuf ni poulet, mais préfère servir du gibier d’élevage d’ici. Perdrix, pintade, sanglier sont le type de protéines qu’Anthony aime travailler. Il en va de même pour les poissons, qui sont biologiques autant que possible et toujours de saison. « On essaie de mettre en valeur la vaste multitude de produits intéressants qui sont moins connus des gens ; de proposer des choses que les gens ne cuisinent pas à la maison ». Avec ce que le Québec a à offrir en matière de produits saisonniers diversifiés, les possibilités sont infinies. En temps normal, l’essentiel du menu change environ tous les trois mois. Du reste, plusieurs assiettes vont et viennent selon la disponibilité des produits. Ça vient avec le fait de s’approvisionner localement et on trouve ça franchement excitant.

En temps normal, le Chardo peut accueillir un peu plus de quarante clients en salle et une trentaine de places viennent s’ajouter pour la période estivale grâce à la terrasse. Les propriétaires sont d’ailleurs impatients de voir les clients réinvestir l’espace : « Ça peut sonner quétaine, mais c’est vraiment le contact avec les gens qu’on aime le plus. La pandémie a un peu redéfini notre vision des choses : ce qui était acquis est devenu inaccessible. On a une super belle clientèle, très fidèle. Les gens viennent vivre l’expérience Chardo, ça rend notre travail gratifiant et enrichissant. On leur fait découvrir de beaux produits et on leur fait vivre de bons moments. 

Une adresse à découvrir absolument lors de votre prochain passage à Bromont !


Photographié par Chardo



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