Cinq questions à… Fisun Ercan
« Rendue là, je voudrais aller au resto tous les soirs jusqu’à saturation »
Le 8 mars marquait la Journée internationale des droits des femmes. Tastet tient à souligner l’apport inestimable des femmes à la société québécoise, tant dans l’industrie de la restauration que dans d’autres secteurs d’activité. Toute cette semaine, dans le cadre de notre série d’articles « 5 questions à… », on va donc à la rencontre de femmes qui nous inspirent. Qu’il s’agisse de restauratrices, de cheffes, de personnalités du milieu artistique ou d’athlètes professionnelles, on est toujours ravis d’en apprendre davantage sur ces femmes qui illuminent notre quotidien. Ces belles rencontres suscitent chez nous un enthousiasme que nous avons bien entendu envie de partager avec nos lectrices et lecteurs. On vous invite à découvrir des femmes coups de cœur de Tastet avec quelques questions-réponses ludiques.
Aujourd’hui Fisun Ercan se prête au jeu !
Vous avez très certainement connu la cheffe Fisun Ercan chez Su, son délicieux restaurant aux accents turques dont la fermeture définitive nous a toutes et tous laissé sans voix. En pleine pandémie, la cheffe-propriétaire a décidé de quitter la ville et de s’installer à Saint-Blaise-sur-Richelieu pour y ouvrir une superbe table champêtre appelée “Bika Farm” dans laquelle elle rend hommage à ses origines méditerranéennes tout en mettant en lumière les producteurs de la région.
Voici les questions que nous avons posées à Fisun Ercan… et les réponses qui donnent envie d’en savoir d’avantage sur son parcours !
Qu’est-ce que tu ne mangerais jamais ?
Des choux de Bruxelles, je suis incapable (rires). Ça ne passe juste pas.
Qu’est-ce que tu écoutes quand tu fais la cuisine ?
J’écoute beaucoup la radio, sinon du jazz et du blues.
Quel est ton take-out coup de cœur ?
Des sushis, toujours des sushis. Et si je pouvais en choisir juste un, ça serait très certainement Jun I.
Où rêves-tu de voyager après le confinement ?
PARTOUT. Je veux juste voyager partout dans le monde. Je n’attends qu’une chose, c’est que l’on puisse voyager à nouveau.
Qu’est-ce que tu as le plus cuisiné au cours de la dernière année ?
Ce que je cuisine d’habitude ! Beaucoup de légumes, de l’agneau et énormément de poissons et de fruits de mer ! Toujours très frais.
Pour qui aimerais-tu le plus cuisiner (vivant ou mort) ?
Mon père ! Il est décédé il y a 3 ans et ma passion de la cuisine vient de lui. Ça a toujours été une très grande joie de lui faire plaisir à travers la cuisine, alors c’est pour lui que j’aimerais cuisiner.
Que ferais-tu si tu n’étais pas cheffe ?
J’ai toujours voulu faire des études en psychologie mais cela n’a jamais adonné. Mais si je n’étais pas cheffe, je serais probablement chercheuse ou psychologue.
Avec quel chef aimerais-tu cuisiner une soirée vivant/mort ?
Quel est le resto/plat que tu as hâte de retrouver quand tout sera ouvert à nouveau ?
C’est très difficile d’en choisir juste un. Rendue là, je voudrais aller au resto tous les soirs jusqu’à saturation !
Quel plat te ramène en enfance ?
La pâte philo – Les beureks
Quel est ton péché de gourmandise ?
Les chips de pomme de terre, sans hésitation !
Qui sont tes femmes coups de cœur, que ce soit dans l’Histoire, des célébrités ou en gastronomie ?
Il y en a tellement… Celles qui me viennent en tête tout de suite, ce serait Marie Curie, Malala Yousafzai, Ruth Bader-Ginsburg et Alice Waters en gastronomie.
Écrit par Inès Duguen
Photographié par Daphné Caron