5 questions à Catherine Fournier

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Catherine Fournier connaît Longueuil comme peu de gens… et elle peut en parler avec l’aisance de quelqu’un qui carbure autant aux projets urbains qu’aux bonnes adresses gourmandes. Réélue en un temps record (huit minutes à peine!), la mairesse affiche la même spontanéité lorsqu’elle parle de gastronomie. Parce que derrière la politicienne, il y a une vraie foodie, sincère et assumée, qui est super inspirée par l’évolution culinaire du Québec.

Pour elle, notre scène gastronomique est une source de fierté et un moteur d’attraction à part entière. Le Québec devient, dit-elle, une destination bouffe incontournable : un territoire à explorer bouchée par bouchée, où chefs talentueux et inspirants sont épaulés par des équipes de service exceptionnelles.

Ce qu’elle aime? La magie simple et puissante de se rassembler autour d’une bonne table. Et surtout, la diversité des saveurs d’ici : les produits lumineux de l’été, évidemment, mais aussi ceux de l’hiver, plus réconfortants, souvent sous-estimés et pourtant essentiels à notre identité culinaire.

Pour Catherine Fournier, la gastronomie québécoise mérite d’être célébrée, mise en lumière, racontée. Elle parle de sa ville avec fierté, où les restaurateurs locaux se surpassent, où émergent des adresses à découvrir, à encourager, à célébrer. Pour elle, la scène culinaire longueuilloise est le reflet de ce que le Québec fait de mieux : des talents passionnés, des saveurs ancrées dans le territoire, et une hospitalité qui donne envie de revenir.

C’est donc avec ce regard gourmand et profondément attaché à sa ville qu’elle a répondu à nos questions.

Qu’est-ce que tu cuisines à la maison ?

J’adore cuisiner ! C’est pas mal la seule activité qui peut me faire décrocher complètement. Par contre, je ne suis pas la meilleure ! Je dois avouer que je suis un peu lente. J’aime cuisiner ce qui est simple mais savoureux, comme des tartares… mais mon classique, c’est une bonne salade César !

Ton plaisir coupable ?

Je préfère vraiment le salé au sucré ! Mon plaisir coupable, c’est quelque chose de très simple : des chips Miss Vickie’s ! J’aime les croustilles qui ont de la saveur et qui punchent (surtout pas les ordinaires !), donc ma saveur préférée, c’est lime et poivre.

Si tu pouvais décrire Longueuil en un plat, ce serait quoi ?

La poutine ! Je pense qu’on peut déclarer notre ville comme étant la capitale de la poutine. On a reçu la visite de plusieurs influenceurs et foodies, notamment chez Alfa et Votre Maison, et les notes sont toujours très hautes pour nos poutines !

Quel plat te ramène en enfance ?

Tout ce qui est réconfortant : pâté chinois, pâté au saumon, braisé, rôti de bœuf… Tout ce que me préparait ma mamie quand j’étais jeune, en fait. J’ai eu la chance d’habiter avec elle pendant près de treize ans, et elle adorait cuisiner pour nous. Pour retrouver ses saveurs, je compte maintenant sur ma mère, qui a pris la relève en cuisine depuis qu’elle nous a quittées ! Ce n’est pas exactement pareil, mais elle y arrive très bien tout de même !

Une journée gourmande parfaite à Longueuil pour toi, ça ressemble à quoi ?

La journée commencerait au Newland Café, sur le boulevard Churchill, dans l’arrondissement de Greenfield Park. Pour dîner, ça se passe dans un très beau (et bon !) bistro urbain, La Belle et La Barbe, sur le boulevard Cousineau, dans l’arrondissement de Saint-Hubert. En été, je conclurais la journée en prenant un verre sur une belle terrasse au Lou Nissart et en mangeant juste de l’autre côté de la rue, au Dur à Cuire, un excellent apportez votre vin dans le Vieux-Longueuil. On est reconnus pour avoir de superbes « apportez votre vin » !

 


Photographié par Karine Dufour

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