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Café Maudit Bonheur : adorable café de quartier à échelle humaine
Café Maudit Bonheur
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1129 Rue Bélanger Montréal H2S 1H6
+1 514-926-0966 -
Lundi: Fermé
Mardi: 12:00 PM – 10:00 PM
Mercredi: 12:00 PM – 10:00 PM
Jeudi: 12:00 PM – 10:00 PM
Vendredi: 1:00 PM – 10:00 PM
Samedi: 1:00 PM – 10:00 PM
Dimanche: Fermé
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- Date d’ouverture 1849
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- Accepte debit
- Offre la livraison
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Il y a de ces endroits où il suffit d’entrer pour se sentir immédiatement comme chez soi. Le Café Maudit Bonheur, ouvert en juin 2020 sur la rue Bélanger, fait partie de ces endroits. Le café porte très bien son nom, même s’il a été trouvé après un « long brainstorm et beaucoup d’alcool », selon Martin Larocque. C’est son amour pour Michel Rivard qui aura inspiré le nom du café que lui et sa conjointe Marie-Pierre Beauséjour ont ouvert ensemble.
Il s’agit d’une première aventure en restauration pour le couple, qui compte toutefois plusieurs années d’expérience dans le secteur de l’alimentation. Ils ont déjà travaillé au Marché Artisans et Martin a porté plusieurs chapeaux malgré le fait qu’il ne soit pas cuisinier de formation : « J’ai eu une émission de cuisine il y a longtemps, j’ai fait des chroniques culinaires à la télé… Sans jamais être cuisinier, je suis juste quelqu’un qui aime la bouffe. On baignait dedans depuis longtemps moi et Marie et on était ouverts à tout ». L’occasion d’ouvrir sur Bélanger s’est présentée lorsque des amis de longue date pour qui ils travaillaient ont dû relocaliser leur entreprise pour agrandir leurs locaux. C’est ainsi que le Café Maudit Bonheur a vu le jour : « Ça faisait cinq ou six ans qu’on en parlait. On cherchait un lieu pour recevoir du monde. On s’est dit que ça ferait un beau café. Ça s’est réglé en un souper autour d’une poignée de mains ; on a repris le local ».
Le Café Maudit Bonheur est un petit café, mais aussi une épicerie où l’on trouve des produits québécois sélectionnés par les propriétaires. « Notre fun, c’est de partir en road-trip et d’aller rencontrer des producteurs dans toutes les régions du Québec, d’en apprendre sur leur travail et sur leurs produits et de ramener ça ici pour les faire découvrir aux gens ». On trouve donc sur les tablettes des produits variés qui plairont aux fins gourmets. Œufs de cane, produits de l’érable, olives, plats cuisinés, et autres belles découvertes y attendent les clients. Le Café Maudit Bonheur sert également quelques sucreries, sandwichs et grilled-cheeses faits maison. Le grilled-cheese au cheddar vieilli et confit d’oignon et cerises est absolument délicieux. La qualité du café a également de quoi satisfaire les connaisseurs. Bien que Martin affirme ne pas être cuisinier et que le menu bouffe ne soit pas extensif, on doit admettre que les en-cas proposés sans prétention par la maison ont de quoi nous réjouir.
Dans tous les cas, outre les belles découvertes auxquelles nous invite le Café Maudit Bonheur, la principale raison de fréquenter cette maison est sans contredit l’âme que lui insufflent Marie-Pierre et Martin. « On a réussi à créer sans le savoir quelque chose que l’on espérait. Un lieu où les gens se sentent plus chez quelqu’un que quelque part. On s’attache à nos clients. Nous, notre job c’est de leur faire découvrir de nouveaux produits. On fait partie de cette chaîne citoyenne. Il y a de magnifiques cafés dans le coin, on sait qu’on ne peut pas couvrir un grand territoire, mais sur le 500 mètres carrés que l’on couvre, on veut prendre soin des gens et de notre petit quartier ». Un exemple ? Une dame âgée qui est passée une fois au café a mentionné à Martin que lorsqu’elle était jeune, le local était occupé par un dépanneur où elle achetait ses bonbons. La sentant nostalgique, Martin a transformé une partie du comptoir vitré en bar à bonbons, qu’il vend aux prix de l’époque, sans vraiment faire de profit. Juste pour le plaisir ! « La dame n’est jamais revenue ! » dit-il en riant. « Ce n’est pas grave, tout le monde est content de voir un bar à bonbons, c’est réjouissant. Et éventuellement je vais l’enlever, et ce sera autre chose qui va le remplacer, on verra quoi en temps et lieux ». Si ce n’est pas de la passion, on se demande ce que c’est.
Pour la saison estivale, le Café Maudit Bonheur aura une terrasse. Pas une terrasse en fait, mais un « placotoir » comme aime l’appeler Martin. Le café ayant un permis d’épicerie, on ne peut y faire de service aux tables. Les gens pourront tout de même s’installer sur les bancs du placotoir pour y poursuivre la mission de Marie-Pierre et Martin : donner vie à leur quartier et miser sur l’aspect humain.
Entrer au Café Maudit Bonheur, c’est faire un pas dans l’univers fantaisiste d’un couple de passionnés. Heureusement, le sentiment ne nous quitte pas lorsqu’on en ressort, mais nous habite pendant quelques jours et nous donne envie d’y retourner. Un endroit très réjouissant à découvrir !
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Écrit par Marc-Antoine Ranger