Les boissons sans alcool ont la cote !

spiritueux sans alcool

Les boissons sans alcool ont la cote !

Cet article sur les spiritueux québécois a été rédigé par notre collaborateur Maxime Coubès de Ma Buvette.

Cette année plus que jamais, des initiatives comme le défi 28 Jours sans alcool ont attiré un très grand nombre de participant.e.s. 

Pour la beauté du défi, pour prendre soin de soi ou encore pour accompagner ses amis dans cette remise à jour du corps, plusieurs Québécoises et Québécois ont décidé de mettre l’apéro en pause pour un mois ou presque.

Après les différents bouleversements que nous avons connus au cours de la dernière année, un grand nombre de consommatrices et de consommateurs ont choisi de modérer ou de réinventer leur manière de trinquer. Il faut dire que l’absence de nos bars et restos préférés ainsi que l’interdiction de se réunir y sont pour beaucoup.

Depuis le printemps dernier, de nombreuses solutions de remplacement sans alcool ont déferlé sur le marché, faisant le bonheur des foodies soucieux de prendre soin d’eux. Mais ce n’est pas seulement pour cela que cette nouvelle tendance tout droit venue d’ Europe fait de nombreux adeptes. La popularité du bien-être en général et l’influence des milléniaux qui portent une attention plus particulière à leur consommation ont propulsé de nombreuses marques qui ont eu du flair avant tout le monde.

Si les leaders du Royaume-Uni donnent le ton à l’international, les acteurs locaux n’ont pas mis longtemps à embarquer dans cette tendance au succès immédiat.

Une chose est certaine, le sans alcool est là pour rester, et quand nos établissements vont rouvrir, les restaurateurs vont devoir adapter leurs menus avec une offre 0 % d’alcool de qualité.

Si vous faites partie de tous les nouveaux #sobercurious, voici quelques points pour vous aider à décoder cette nouvelle vague. 

Une boisson sans alcool, ce n’est pas de l’eau.

Si vous pensez que l’on met juste un peu d’eau aromatisée dans votre bouteille de Seedlip, vous vous trompez. Le processus de création du produit prend du temps. Les ingrédients sont tous traités séparément et macèrent dans un mélange d’eau et d’alcool neutre pour en extraire toutes leurs saveurs. Ce n’est qu’ensuite que le mélange est distillé deux fois afin d’extraire l’alcool des distillats. Ceux-ci seront ensuite assemblés pour créer la gamme avant d’être stabilisés.

Mélangez-les.

Il est important de considérer les boissons sans alcool comme des ingrédients et non des produits que l’on peut boire «straight». Si l’on s’attend à cette sensation de brûlure familière que procure l’éthanol, on sera déçus et cela peut sembler plat au palais. Il suffit simplement de l’allonger avec votre tonique préféré ou de le shaker dans un cocktail pour profiter de toute la complexité du produit.

Le langage, c’est important 

Cela peut sembler futile, mais le langage et la perception jouent des rôles cruciaux dans cette nouvelle manière de prendre un verre. Le vocabulaire autour d’une consommation plus responsable est et reste assez péjoratif en général. Plusieurs professionnels de l’industrie à l’international se sont penchés sur le sujet et ont banni définitivement des termes comme «mocktails» par exemple qui tient son origine du terme «mockery». La tendance est à l’hospitalité inclusive et il est temps que la sobriété ne soit plus quelque chose de gênant pour un invité et encore moins pour un client.

De nombreux produits sont en préparation.

Si l’on commence à apprivoiser les boissons sans alcool, on aura très bientôt accès à une gamme beaucoup plus élargie notamment avec des amaris, des vermouths et des liqueurs sans alcool. Le negroni sans alcool, c’est pour demain !


© Illustration Maxime Coubès


Photographié par Illustration Max Coubès

Cafés

Les meilleurs croissants

Du magazine