Cinq questions à Judith Fetzer, présidente de Cook it

Présenté par
Judith Fetzer

Si la pandémie a fondamentalement changé les habitudes de consommation de la population, de beaux modèles d’affaires ont fleuri et se sont développés au cours de la dernière année. Ainsi, de nombreuses personnes se sont tournées vers le prêt-à-cuisiner, qui connaît actuellement une croissance phénoménale. 

C’est notamment le cas de Cook it, la toute première entreprise canadienne de kit repas, fondée par Judith Fetzer.
Si le déclic entrepreneurial n’est arrivé que plus tard pour la jeune professionnelle, l’accessibilité à de bons repas pour tous a toujours été au cœur de ses préoccupations.

Cette grande rêveuse assumée se retrouve aujourd’hui à la tête d’une famille de plus de 700 employés, avec deux acquisitions à son actif et plus d’un million de boîtes repas livrées à domicile aux quatre coins du Québec, de l’Ontario et des Maritimes. Aujourd’hui, Judith aide au quotidien des milliers de gens à atténuer la charge mentale, en facilitant la préparation de leurs repas à la maison. L’entreprise se fait aussi un point d’honneur de réduire le gaspillage alimentaire et d’offrir une vitrine aux producteurs d’ici.

À l’approche de la fête des Mères, on s’entretient avec la maman (et belle-maman) d’Antoine, Coralie et Zoé et celle qui a été nommée entrepreneure féminine de l’année par Canadian Business pour en savoir un peu plus sur son parcours, découvrir ses inspirations et ses plaisirs gourmands.

Avant de te lancer en affaires, tu as travaillé en restauration. Qu’est-ce que tu retiens de cette expérience ?

Le service, la passion du service. La logistique aussi ! Gérer un resto qui se remplit et se vide, ce jeu de Tetris-là avec des humains, moi ça me fascine. Ça m’a beaucoup apporté. Maintenant, dans mes projets professionnels sur le web, je suis moins en contact avec le client que je l’étais aux débuts de Cook it. Par contre, leur satisfaction reste LA priorité numéro un et je m’assure de la transmettre au reste de l’équipe. Les réflexes que j’ai développés en restauration et en service en étant près de gens me permettent d’avoir une meilleure approche.  

Quels sont tes restos préférés ?

Le Holder ! J’ai passé à travers toute la carte et il n’y a rien que je n’aime pas. J’y ai travaillé et ça reste pour moi la plus grande institution. J’aime aussi beaucoup le Bouillon Bilk. Le Parvis aussi, pour son emplacement et son décor. Ces temps-ci, je commande souvent au Blossom. C’est dur de choisir un endroit. Chaque fois que j’allais manger au resto avec mon ami Thomas (co-fondateur de Cook it) pendant 10-12 ans, on s’était dit qu’on allait faire tous les restos de Montréal. Tu peux pas plus courir après ta queue que ça. Le temps d’en essayer un, il y a trois nouvelles places qui ouvrent !

Quel.le chef.fe invité.e aimerais-tu voir collaborer à la conception du menu Cook it ?

Chez Cook it, on travaille avec notre cheffe Gabrielle Pellerin depuis les tous débuts et avec notre cheffe Esther Samson depuis la dernière année. On invite parfois des chefs à collaborer de façon ponctuelle sur le menu. Le nom super trendy en ce moment c’est Francis Blais. Ça serait le fun de faire ça avec lui !

Est-ce que tu cuisines dans tes temps libres ?

Pas particulièrement. J’ai lancé Cook it parce que je partais d’une problématique que je vivais : quand tu travailles dans les restos, tu dépenses ton cash dans les restos. Je voulais manger à la maison les mêmes choses incroyables que je mangeais au travail, mais je ne savais pas comment les faire chez nous. Je faisais des recherches pour apprendre à cuisiner parce que j’aimais recevoir du monde, mais ça prenait beaucoup de temps. J’aime beaucoup trouver des moyens de « hacker ma vie » pour rendre les choses plus faciles et moins longues, alors c’est comme ça que l’idée est venue.

Quelles femmes entrepreneures t’inspirent le plus ?

Je veux pas licher des bottes mais je vais répondre Élise (Tastet, la fondatrice de Tastet !). Je suis super fière de la manière dont elle s’est assumée dans sa maternité. Au tout début de Cook it, j’ai personnellement hésité. Je craignais l’impact que ça pourrait avoir dans mes démarches auprès d’investisseurs potentiels. Je pense aussi à Gaëlle Cerf (ex Grumman 78). Quand elle a commencé, elle s’était donné un mandat et elle a su créer un mouvement, faire bouger plein de monde en même temps et amener une richesse à Montréal. Elle fait rayonner la gastronomie.

En rafale

Pain ou pâtes ? Pain.
Dessert ou fromages ? Dessert.
Vin ou bière ? Vin.
Sucré ou salé ? Sucré.
Quelque chose que tu pourrais manger tous les jours ? Du saumon fumé.
Quelque chose que tu ne mangerais jamais ? Rien ! Je mange de tout, mais je déteste le spaghetti sauce tomate !

Merci à Judith Fetzer d’avoir répondu à nos questions ! 

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Photographié par Marï Photographe

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